novembre 1, 2013

Commerce en ligne au QuebecHier, le Cefrio dévoilait les chiffres de sa dernière enquête sur les habitudes de consommation en ligne des Québécois. Ces chiffres témoignent du retard des détaillants québécois devant les géants américains de l’industrie.

Selon le Cefrio, le montant total des dépenses en ligne des Québécois s’élève à 6,8 milliards. Or, près des trois quarts de ces dépenses sont effectués sur des sites étrangers. Il s’agit d’une perte importante pour l’économie québécoise.

Ce qui est d’autant plus alarmant, c’est qu’une entreprise sur deux au Québec n’aurait toujours pas de site Web et uniquement une sur huit possède un site transactionnel. Pourtant, un Québécois sur deux aurait fait des achats en ligne dans l’année 2012.

Comment expliquer que si peu de détaillants aient tenté l’aventure du commerce électronique?

Plusieurs entreprises québécoises pourraient bien manquer le train. Une méconnaissance, de la part des entrepreneurs, pourrait expliquer cette situation. Après tout, créer un commerce en ligne implique la création d’un site Web transactionnel ainsi que la mise en place d’une forte présence numérique. De plus, il faut prévoir l’aspect logistique accompagnant l’envoi de produits.

Ces défis peuvent sembler colossaux pour certaines petites entreprises. D’ailleurs, il semble exister une conception erronée voulant qu’il soit nécessaire d’investir plusieurs dizaines, voire des centaines de milliers de dollars, dans un site Web pour faire du commerce en ligne.

La taxation : une situation déloyale

Actuellement, les détaillants américains possèdent un avantage important au niveau de la taxation. Ces derniers n’exigent aucune taxe auprès des consommateurs québécois. De leur côté, les détaillants québécois et canadiens sont naturellement tenus de le faire. Par contre, les entreprises québécoises ne sont pas obligées d’exiger des taxes à leurs clients américains.

Des solutions simples

Il est possible de lancer soit même un commerce électronique, par le biais de sites tels qu’Ebay et Amazon qui sont en soit des « marketplace ». Il est relativement simple d’y vendre des produits.

De plus, plusieurs solutions peuvent être déployées à petits coûts telles que Magento et Woo Commerce. Ces deux solutions permettent de créer facilement un site d’e-commerce et propose l’intégration facile de système de gestion de l’inventaire et des envois de produits numériques et physiques.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire cet article très intéressant  des affaires. http://www.lesaffaires.com/archives/generale/le-reveil-sera-brutal/563103#.UnKqsPnTtwg

 

*Remarque : Une nuance semble manquante concernant l’étude du Cefrio

L’étude fait mention de sites de commerce américain tels qu’Amazon et Ebay. Cependant tient-elle compte du fait que plusieurs commerçants québécois distribuent leurs produits par le biais de ces sites Web?

À propos

SebastienG

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  1. Merci pour ces informations. Effectivement, beaucoup trop de commerçants hésitent à embarquer dans la vague du Web, qui est pourtant incontournable! Comme vous l’avez mentionné, plusieurs outils peuvent les aider à faciliter ce virage. J’aimerais ajouter à votre liste le site québécois http://www.amikash.ca, ce site propulsé par à comme mission d’encourager le commerce électronique au Québec en offrant aux commerçants une visibilité et surtout l’acquisition d’une clientèle fidèle

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