On pense notamment à Facebook, Twitter, Uber, Dropbox, Airbnb, PayPal et plusieurs autres. Comment expliquer le succès fulgurant de ces marques? Après tout, leur budget de marketing traditionnel représente une goutte d’eau dans l’océan si on les compare à ceux de marques telles que Nike ou RedBull.
La réponse est sans contredit le « growth hacking ». Cette approche a permis à des marques quasi inconnues du public de devenir des entreprises évaluées à plusieurs milliards à une vitesse inconcevable il y a quelques années.
Le succès de ces entreprises n’est pas dû à la créativité d’une agence en vogue ou à des tactiques traditionnelles de relations publiques. Il ne s’agit ici pourtant pas de chance. En fait, il s’agit de « Growth hacking ». Dans un tel contexte, il est évident que cette approche marketing devrait être connue et considérée par tous les experts en marketing.
Êtes-vous un growth hacker
En fait, vous avez certainement déjà observé des tactiques provenant de cette conception du marketing. Le growth hacker consiste à mettre en place des tactiques facilitant l’effet « boule de neige » de la marque. Le terme désigne une façon de penser cherchant à favoriser la viralité et la création d’habitudes chez l’utilisateur. Les tactiques en découlant sont souvent implantées dans le fonctionnement même du produit.
Les questions qui intéressent le Growth hacker sont :
- Pour qui est le produit?
- Pourquoi est-ce que les consommateurs l’utiliseraient?
- Pourquoi j’utilise moi-même ce produit?
Quelques exemples connus
Apple et BlackBerry ont fait de leurs téléphones des machines à marketing en ajoutant automatiquement des signatures courriel indiquant : « Ce message a été envoyé depuis un iPhone/BlackBerry ».
Dropbox qui offrait davantage d’espace de stockage aux utilisateurs qui parcourraient entièrement la visite des fonctionnalités du produit. Une telle façon de faire augmentait sans contredit le taux d’adoption du produit de ces utilisateurs qui en avaient forcément une meilleure compréhension.
De son côté, Facebook affiche des recommandations de connexion aux nouveaux utilisateurs en tissant un réseau se basant sur les utilisateurs déjà présents ayant partagé leur carnet d’adresses courriel avec le site Web. En fait, un utilisateur existe déjà sur Facebook avant même de devenir membre.
Finalement, il ne s’agit pas d’une boîte à outils, mais plutôt d’une façon de penser. Celle-ci est quasi inhérente à toutes les startups Web et nous sommes exposés de façon régulière à ce type de tactiques.
Pour en connaître davantage, je vous invite à consulter cette présentation du livre de Ryan Holiday.
De même, Neil Patel a écrit un ebook très complet sur les mécanismes associés aux growth hacking. À lire ici.